Alors que le « vigneron contribuable » (acte 9) posait des questions courtes et précises sur les travaux nécessaires pour “sauver l’église”
Voilà que l’ingénieur BTP répond par une leçon de morale à tous les habitants .

Étonnant non, de trouver dans sa boîte aux lettres le document ci-contre, non daté et d’un style qui ne reflète pas le niveau d’un ingénieur.
Le titre et le contenu sont tout aussi surprenants. Alors que pour se calmer la rumeur attendait des faits, des réponses sur le bâti, une liste de travaux, la voilà enflée par une leçon de morale. Mais il la fallait car l’église du village n’est plus le seul lieu du sermon, lui-même devenu l’apanage des technocrates !
Décortiquons.
Mais d’abord, cet « ingénieur conseil en structures » distribue une lettre qui fait référence à son rapport de visite du 5 octobre 2024, qu’il n’avait rendu qu’à Monsieur le Maire qui, lui-même l’avait tenu secret.
C’est sans doute pour cela que d’emblée le premier paragraphe décrit une situation que tout-un-chacun peut observer sans être expert.
Et immédiatement, ces cachotteries soulèvent une question de fond, voire de droit : comment se fait-il qu’au sujet d’un bâtiment communal, déjà expertisé par son assureur, la municipalité s’adresse à un cabinet d’architecture privé (Auriol Architecture & Patrimoine, Indépendant) voire commercial, alors que les départements, les régions et l’État offrent des services tout aussi compétents et déjà payés !
En outre, s’agissant, comme décrit au §2, de l’intérieur d’un édifice cultuel, le lecteur de cette réponse à polémique se pose de nouvelles questions :
- Les délégués du conseil municipal ont-ils consulté les responsables cultuels qui sont les affectataires de cette église ? On peut l’imaginer mais certains curieux ont appris que la Commission Diocésaine d’Art Sacré ignorait même la fermeture de l’église.
- Notre commune n’est pas la seule en France ni dans l’Aude à se trouver confrontée à une église qui réclame de l’entretien. Et ailleurs, que fait-on ?
- Surtout et à l’évidence, cette réponse est un avertissement : « Suite à quoi nous interviendrons… À ce jour, le diagnostic n’est pas réalisé. C’est un travail long… ».
Paroissiens et citoyens, sortez vos billets de banque. Et commentez !
Certains experts de la rumeur prétendent que « plus c’est gros, mieux ça marche ! ».
Le point de vue des « amis de l’église » : Pas mauvaise langue, mais pas mauvais œil non plus,
Nous lisons (et on cite intégralement) :
« La chute d’un élément du décor ne compromet certes pas la solidité de l’édifice mais il se trouve qu’il était solidaire d’une voûte en lattis plâtré sur la chapelle la plus fissurée de l’édifice. Il paraît donc logique d’en condamner l’accès ». Toutes les précautions sont prises pour valider la fermeture de l’église, sauf que…
De quel accès s’agit-il ? Et puis, “solidaire” : où donc est la cause du “désordre”, le décor ou la voûte ?
C’est là que “Tous unis…” devait rassembler quelques habitants, adhérents ou pas, pour profiter de leurs capacités d’observation et leur bon sens.
Alors… l’ingénieur a exécuté sa mission ; il a été payé.
Libre donc aux habitants, contribuables ou pas, de faire de son rapport ce que bon leur semble.
Le 1er décembre, pour célébrer dignement la Saint-André, l’église a été rouverte et pleine. « Tous unis… » y a organisé « un petit-déjeuner de l’amitié ». Était-ce pour montrer le massacre des chapiteaux disparus ? Les disparus ne se montrent plus…