Monsieur le Maire a remis sous forme d’une mauvaise photocopie, ce rapport dit “Falipou” à la fin de la réunion organisée en mairie par l’association “Tous unis pour sauver l’église…”. Il voulait satisfaire aux expressions véhémentes de 2 participants :
⇒ l’un pour réclamer “des images !” et de la transparence puisque l’association prétendait que ce rapport était secret,
⇒ l’autre pour connaître l’inventaire des travaux à réaliser impérativement pour que les fidèles et les visiteurs puissent accéder de nouveau à l’intérieur de l’église.
Les préconisations de l’ingénieur sont instructives.
Nous n’avons pas d’objection à la réouverture publique de l’église sous réserve de :
1. Faire déposer par une entreprise les éléments du décor instable dans la chapelle Nord.
Selon son constat, un seul chapiteau était souffrant, maintenant il y en aurait plusieurs ?
(Surtout PAS par des professionnels bénévoles, ils pourraient les proposer
sur Le Bon Coin, et les deux bien sûr… car un seul ne se revend pas bien).
2. Identifier la cause de la chute de l’élément de décor en chapelle Nord
Bien vrai. Personne n’y avait pensé… Fallait un expert.
3. Condamner cette chapelle par une palissade pleine de 2 m de hauteur.
Les catholiques pratiquants sont de plus en plus curieux, jeunes et lestes et il y a des champions du saut !
4. Neutraliser par des barrières l’accès au public du fond de la nef…
5. Limiter les cérémonies aux baptêmes, mariages et obsèques ; fermer l’église le reste du temps.
Oui, bien sûr : en ces occasions il y a plus de monde. De la sorte, le risque est bien fondé !
C’est là vraiment une attribution d’expert en bâtiment : il sait de quoi et pour qui il prône.
6. Les cloches étant externes et frappées au marteau… peuvent être utilisées pour les cérémonies programmées.
Pas de cloches pour un mariage ? C’est cloche ! Mais attention, jeunes mariés : pas de chapeaux, des casques !
Le point de vue des « amis de l’église » :
Ce “rapport de visite” a pour seul intérêt d’annoncer une fois encore que l’effondrement de l’église n’est pas à craindre pour demain, en quoi il confirme l’expertise de l’assureur.
Il stipule qu’il faut barricader les zones qui seront en travaux (comme partout !), qu’il faut déposer le chapiteau chancelant et aussi celui qui est en parfait état (pourquoi pas ceux de l’autre chapelle ?). Bref :
Un chapiteau décoratif chancelant… dans une petite chapelle latérale de n’importe quelle petite église rurale n’aurait pas suscité grande émotion en d’autres époques ni peut-être sous d’autres cieux. Mais les chapelles, ont toujours été des lieux entourés de petits mystères. Et l’invocation de sécurité est propice à les entretenir.
⇒Des préconisations qui ne résistent pas au test du simple bon sens ;
⇒Un gaspillage des deniers municipaux ;
⇒Un détonateur à polémique !