Après expertises et réunions, après une lettre du Maire à ses « Chers St-Andréens et ènes », ça jazze au village, et de mieux en mieux.
Suivant la voie du salut par les boîtes aux lettres, EGLISENROC a ouvert sa boîte pour rechercher la vérité et des photos.

Après les expertises, les réunions, une lettre sympathique du Maire à ses Chères et Chers, une rumeur s’enflait au village selon laquelle les chapiteaux de la chapelle de la Vierge auraient été massacrés.
Mis au secret, les “Amis de l’église” n’ont pas pu sauver ces chapiteaux, et « Tous unis… » n’a pas pu faire mieux.
Heureusement, de rares photos ont été sauvegardées. Alors :
Suivons, pas à pas, le cheminement paysan du “vigneron contribuable”.
Premier commentaire que nous avons reçu oralement : “un rapport douteux…”, est-ce comme un vin qui serait douteux ?
Alors, voici ce qu’en écrit le dictionnaire de l’Académie française :
Qui est l’objet d’un doute, faute d’éléments suffisants d’information. Et encore :
Qui donne lieu à plusieurs interprétations, ne peut être nettement déterminé ou qualifié.
Le vigneron, pour n’avoir aucun doute sur son vin, le soumet à de nombreuses interprétations et vérifications. D’abord celles de ses clients mais aussi celles de concours où il collectionne des médailles.
NB : Ces chapiteaux surmontaient des colonnes en marbre de Caunes (vrai ? On ne peut plus vérifier, la chapelle est murée !) ornant la Chapelle de la Vierge. Se trouvaient dans cette chapelle, il n’y a pas si longtemps, les “fonts baptismaux” où avait lieu la cérémonie du baptême avec l’eau… Après cette liturgie sacramentelle, les nouveau-nés étaient souvent “consacrés à la Sainte Vierge”. Alors… si vous avez des photos anciennes avec le bébé et l’environnement du baptême, merci d’enrichir notre bibliothèque. Vous montrerez ainsi la valeur de ce patrimoine.
ÉGLISENROC a commencé le boulot… alors, à vos commentaires !
Alors que personne ne connaissait la “fameuse” et secrète liste des travaux, une rumeur se répandait :
« Ça y est : l’église est en travaux ! ». Le vigneron-contribuable a cherché et dit le vrai.
Le point de vue des « amis de l’église » :
Nous lisons : « L’église va réouvrir dimanche 1er décembre [2024]… après un arrêté de fermeture pris le 2 août 2023 ».
Les amis de l’église ont sorti le boulier pour calculer la durée de fermeture : ça fait 486 jours, soit une année et 4 mois… pour rien.
On ne rigole pas, car ici la durée est un gage de sérieux et de conscience des responsabilités. Et combien de temps a-t-il fallu pour massacrer le chapiteau chancelant ainsi que son jumeau bien portant ? Personne n’a su tellement ça a été vite. Alors…
Plus de chapiteaux = plus de rumeurs ?
Non, puisque maintenant tout le village sait que les chapiteaux ont vraiment été « déposés »… et qu’il sera difficile de les re-poser.
Mais, à la réflexion : Et ailleurs, comment font les autres villes et villages avec leur patrimoine artistique, leur église, leur mobilier cultuel ? Eux aussi, cassent-ils et condamnent-ils les “petites chapelles” ?
Soyons attentifs et cherchons dans nos mémoires : la chapelle de la Vierge, murée maintenant par une cloison de plus de 2 mètres de hauteur, n’était pas tombée du ciel.
Comme à Notre-Dame de Paris, les chapelles sont souvent édifiées en remerciement pour une grâce reçue. Y aurait-il en notre commune des chercheurs ou étudiants férus d’histoire qui en rechercheraient l’origine ? Signalez-vous (en laissant un commentaire ou directement par “contact”) !